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Communiqué Solidaires contre le CPE

Mobilisation générale !

dimanche 5 février 2006

Le CPE ne réduit pas le chômage : il casse les droits des salariés !


Le Contrat première embauche (CPE) constitue une attaque frontale contre
le droit du travail : les jeunes, déjà précarisés pour entrer dans le monde du travail, vont l’être encore plus. Qui peut croire que cette mesure est susceptible de
s’attaquer au chômage des jeunes ? Elle ne vise qu’à permettre au patronat
d’avoir des salariés licenciables sans aucun motif pendant deux ans. Le gouvernement réfléchit déjà à une nouvelle étape : élargir cette mesure à tous les sala-
riés de toutes les entreprises !

Cette mesure, contrairement à ce que dit Villepin, ne vise pas à réduire le
chômage.Le frein à l’embauche ne se situe pas dans le contenu du contrat de travail : les entreprises embauchent quand elles en ont besoin ! Le CPE constitue un
effet d’aubaine au détriment d’autres contrats de travail. Si on leur propose des
salariés jetables, sur qui pendant deux ans, le chantage quotidien s’exercera, les
patrons ne peuvent que s’en satisfaire !

Il y a donc urgence à bloquer le CPE et à exiger la remise en cause du CNE
(Contrat nouvelle embauche décidé par ordonnance durant l’été 2005 qui concernait les seules entreprises de moins de 20 salariés).

L’Union syndicale Solidaires est fermement résolue à engager cette bataille
qui concerne les salariés, les précaires et les chômeurs. L’Union syndicale
Solidaires participera à toutes les initiatives, en favorisant l’unité des organisations syndicales, des organisations de la jeunesse, et de tous les mouvements
sociaux qui refusent la précarisation générale de la société.

L’Union syndicale Solidaires s’inscrit dans l’appel unitaire pourfaire
du mardi 7 févrierune grande journée d’action contre le CPE ; le mardi 31
janvier, premierjourdu débat à l’Assemblée nationale du projet de loi sur
le CPE, doit constituerune première étape dans cette mobilisation.

Il y a urgence à faire reculerle gouvernement surce projet : cela permettrait de reprendre l’offensive contre sa politique antisociale et de mettre
un coup d’arrêt à la volonté de dérèglementation totale du droit du travail
voulue parle patronat et organisée parle gouvernement !





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