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Face à l’intransigeance du gouvernement, imposons le retrait du CPE

lundi 13 mars 2006


Depuis plus d’un mois, la mobilisation contre le CPE (Contrat première embauche) ne
cesse de grandir. La journée du mardi 7 mars a rassemblé plus d’un million de manifestants dans
toute la France. Dans la jeunesse, les actions s’élargissent de jour en jour : lycéens et étudiants
se mobilisent contre un avenir fait de précarité que ce gouvernement prétend leur imposer.

Malgré l’ampleur des mobilisations, un rejet majoritaire dans l’opinion publique, l’unani-
mité des organisations syndicales et une cote de popularité en chute libre, le 1er Ministre per-
siste : il se refuse à retirer le CPE !Dans son intervention télévisée de dimanche soir, il a esqui-
vé la question préalable, le retrait du CPE, pour parler de son aménagement et a inventé des
mesures d’accompagnement que personne ne lui demande !

Le retrait du CPE, c’est le mot d’ordre central de l’appel de l’ensemble des organisations
syndicales, de salariés, d’étudiants et de lycéens, pour une nouvelle étape dans la mobilisation
cette semaine qui doit s’articuler autour de deux nouvelles journées :
- Jeudi 16 mars : nouvelle journée de mobilisation des organisations de
jeunes avec l’appui des syndicats.
- Samedi 18 mars : appel unitaire intersyndical, salariés, étudiants et
lycéens, pour des manifestations dans tout le pays, permettant ainsi un rassemble-
ment encore plus large que le 7 mars dernier.En effet, se battre contre le CPE,
c’est se battre contre la précarisation générale de nos vies et cela concerne l’en-
semble de la population !

Ces manifestations doivent être encore plus nombreuses que le 7 mars.

Et si cela ne suffit pas, il faudra de nouveaux rendez-vous pour faire comprendre à ce gouver-
nement que cela ne sert à rien qu’il s’entête !

Le CPE n’est pas une mesure qui vise à réduire le chômage ; c’est une étape supplémen-
taire dans la précarisation de l’emploi et la mise à mal du contrat de travail.Le patronat n’en a
jamais assez : le CNE, mis en place l’été dernier, concernait les entreprises de moins de 20 sala-
riés ; maintenant, c’est le CPE qui concerne tous les jeunes de moins de 25 ans ; si on les lais-
se faire, dans quelques semaines, ce sera la mort du CDI : c’est à cela que nous disons non !
Ce que veulent les patrons, ce sont des salariés qui soient dociles, peu payés et mis en
concurrence les uns avec les autres ! Le CPE, comme le CNE, c’est tout cela : pouvoir être licen-
cié du jour au lendemain, sans justification ; c’est le retour au patronat de droit divin !

Ils organisent l’insécurité sociale généralisée : nous voulons au contraire des droits collec-
tifs et un droit du travail qui protègent les salariés ! C’est pour cette raison que la bataille contre
le CPEnous concerne tous, au delà des générations et des situations professionnelles de chacun
et chacune !

Le 18 mars, tous ensemble dans la rue

Manifestations dans toute la France !

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