Réunion publique jeudi 31 janvier 19h, Bourse du Travail
jeudi 31 janvier 2019, par
Malgré l’opposition entre autres des associations chargées de l’accueil des réfugié-e-s, cette loi rentre progressivement en vigueur depuis septembre 2018 : rétention possible des étranger-e-s jusqu’à 3 mois, y compris avec des enfants, expulsion réalisable avant la fin de la demande d’asile, etc. Il est temps d’en faire un 1er bilan, en particulier sur 2 aspects :
de plus en plus d’adolescent-e-s étrangers isolés laissés à la rue, d’autres « pris en charge » par les services du Département ou de la Métropole vivent dans des
conditions indignes : ils sont considérés d’abord comme des étranger-e-s plutôt que comme des enfants à protéger. Le décret sur le fichage de ces jeunes annoncé pour janvier 2019 risque de permettre l’expulsion de nombre d’entre eux.
la mise en place des visio-audiences pour les recours des demandeur-se-s
d’asile devant la Cour Nationale du Droit d’Asile (plus d’accès au juge, à l’image du projet de loi sur la justice, actuellement en discussion, qui réduit l’accès au juge pour tous les justiciables) : mise en place repoussée dans le Rhône grâce au refus des avocat-e-s qui font de la résistance !
Comment combattre ces mesures liberticides ?